Anima
Galerie 4,Barbier- Nîmes
juin-juillet 2013
Il y a l’idée de collecte.
Il y a le sentiment de confusion , de rugosité, de poussière agglomérée.
Il y a le souvenir d’un grondement, qui justement vient de la terre.
La confusion entre la terre et l’animal.
Il y a la confusion entre les animaux eux-mêmes.
Il y a l’idée d’un grand mouvement.
Il y a l’idée de capture. Et il y a l’idée d’échappée.
Comment échapper ?
Comment capturer ?
Poser des pièges.
Se figer et disparaître, devenir une ombre.
Vouloir tout d’eux et ne saisir que des ombres.
Capter l’ombre, capturer l’animal et ne laisser que son ombre.
Dessiner l’ombre pour saisir l’animal.
C.F. avril 2013
D’un premier abord, l’installation « Anima » se situe dans un contexte ancestral de rapports animal/homme. On peut y voir une évocation de chasse, ou de prédation. Une scène qui viendrait du fond des ages. Avec le mystère du pourquoi de la représentation animale par le dessin de son ombre.
Un pis-aller, une invocation ou une intuition ?
Mais les choses ont-elles tellement changé ? Viendra un temps où n’y trouvant plus sa place , l’animal quittera définitivement la terre. Ne resteront alors pour les hommes que son ombre cachée , et son nom écrit dans le ciel.
Installation argile crue, bambou, pierre noire et lumière
Photos numériques 72X96 cm
tirages sur Dibond
Crayon et perforations sur papier- 2013
42X57 cm